30 juillet 2011

Bateaux sur l'eau

La marée étant coopérative, pas mal de temps sur l'eau ces jours-ci. Du coup, vue imprenable sur les monotypes de la Solitaire du Figaro, qui partiront demain matin. Effet secondaire du beau temps qui règne ici depuis une bonne semaine : ils partiront dans le tout petit temps ; hier, même eux avaient du mal à remplir leurs spis, se hâtant avec une lenteur infinie vers la ligne d'arrivée.


En baie de Perros vendredi après-midi.

Il va sans dire que mon fringuant voilier ne faisait pas mieux. Et c'est avec l'aide d'un vent local bien particulier (Honda 6CV) que nous sommes rentrés au port... Mais du coup, j'avais à bord un petit moussaillon qui a eu tout le temps d'admirer les bateaux, qu'il séparait en deux catégories : ceux qui portaient leur spis (« les ballons ») et ceux qui l'avaient affalé et qui par conséquent « faisaient les tours Eiffel. »

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objecti SMC Pentax-M 200mm f:4.

28 juillet 2011

Sur la baie

Le bateau, les cousins, le soleil et juste ce qu'il faut de vent pour avancer. Me plains pas, moi.


Balise de danger isolé « Pierre du Chenal », baie de Perros, cet après-midi.

Évidemment, les monotypes de la Solitaire du Figaro, qui part de Perros ces jours-ci, n'avancent pas tout à fait au même rythme. M'en fiche, d'abord, j'suis pas pressé !

Le Plume vous salue bien.

27 juillet 2011

Dessins de sable

Les vacances... Sur la plage A. s'affaire : il faut ranger touts ces galets. ET si de précédents promeneurs s'étaient aviser d'en faire un petit tas sur le sable, il les disperse suivant une procédure mystérieuse impliquant de longues réflexions et des tracés kabblistiques sur le sable.


Louannec, plage de Pen an Hent Nevez, 22 juillet 2011.

Ou alors, c'est la séance de pâtés de sable. Aujourd'hui, j'avais de la chance : on daignait me prêter du matériel. « Je te prête tout ! Hier je voulais pas te prêter mais aujourd'hui je te prête. Tu joues avec moi ? »

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m.

24 juillet 2011

Trois

Trois ans maintenant qu'un beau jour d'été il a déboulé dans notre vie. « Je suis un petit peu grand maintenant ! »


Seul lieu discret pour faire les paquets : le coffre de la voiture en haut du jardin.

Gâteaux, cadeaux... pour la deuxième fois cette année puisqu'on avait fait un anniversaire anticipé avec ses copains de crèche. Hier, visite au magasin de musique du coin (on lui a acheté un ukulélé) ; frénésie : « Des pianos ! Des harpes ! Des violoncelles ! Des guitares ! Des batteries ! Des saxophones ! Je veux TOUS les instruments ! » Première fois qu'on doit le sortir manu militari d'un magasin qu'il refuse absolument de quitter.

Sinon, après trois jours de beau temps la météo se gâte un peu sur le Trégor. Bah, on jouera de l'ukulélé !

Le Plume vous salue bien.

19 juillet 2011

Congés annuels

Voici ce blog de facto en congés annuels : en vacances, mais retadant le départ pour cause de mauvais temps, et pas grnad chose a poster de ce fait. Demain, qu'il neige ou qu'il vente, nous partons. Enfin, je crois.


Angoulême, l'heure de la sieste, 10 juillet 2011.

Allez : prochaine entrée depuis le Trégor lointain (pour ne pas dire ensoleillé ; il serait bien le seul de toute façon).

Le Plume vous salue bien.

Misirlou, air grec souvent repris par des formations klezmer, dans la version du Sirba octet.

11 juillet 2011

Faire cygne

Séjour express à Angoulême, voir mes parents - et aussi pour qu'un petit bout de soleil bipède rende visite à ses grands-parents. Promenades en bord de Charente, où les cygnes aussi se promènent en famille.


Parc de Frégneuil, Angoulême, dimanche matin.

De retour à Paris (et sur Internet) ; quelques jours de travail avant d'être en congés. Il se trouve qu'il faudrait beaucoup plus de jours de travail pour faire l'indispensable ; on fera au mieux. Après, ce sont les vacances, avec l'éternel problème : comment trouver assez d'énergie pour réussir à les prendre.

Le Plume vous salue bien.

05 juillet 2011

Au Pompidolium

Une petite virée cet après-midi : au centre Georges Pompidou, avec qui on organise la retransmission d'un évènement consacré, si j'ai bien compris, aux graphistes japonais contemporains. J'y étais pour briefing technique et quelques essais ; ça me change des câbles téléphoniques qui me cassent les pieds ces jours-ci.


Rue du Renard cet après-midi.

En tout cas ajuster les contrôles d'accès du firewall tout en regardant une vidéo de DJ japonais qui font de la musique avec des chaussures, c'est pas mal !

Le Plume vous salue bien.

04 juillet 2011

Une fête

Voilà : nous avons survécu à notre première fête d'anniversaire, avec copains d'école et tout. Enfin, de crèche, techniquement. Un peu en avance : au jour J nous seront quelques centaines de kilomètres à l'ouest de Paris, ce qui aurait compliqué sérieusement l'intendance de la chose.

Bref, c'était bien : protagonistes heureux et pas de casse, que demande le peuple !

Autres nouvelles du week-end : les squares parisiens sont toujours là, et il y fait beau.


Le conservatoire des arts et métiers derrière la cage à écureuils du square Chautemps, samedi après-midi.

Il parait qu'un pistolet a été retrouvé dans le bac à sable du square Chautemps récemment - l'un des rares à disposer encore de ce grand classique des jardins publics. Pour notre part, nous n'avons trouvé que quelques vieux journaux et des bouts de jouets en plastique. Soit on cherche mal, soit on n'est pas venu au bon moment !

Le Plume vous salue bien.

02 juillet 2011

Monter, descendre

Avant-dernier cours de clarinette ce matin, sur une butte Montmartre ensoleillée. Des gammes, de bas en haut, de haut en bas ; ce sera mes devoirs de vacances. Travaillé aussi l'Idylle pour deux clarinettes de Charles Koechlin, une partition que je me suis dénichée et qui me donne pas mal de fil à retordre. Au point que je suis loin de pouvoir la jouer avec une deuxième clarinette : à la rentrée peut-être ?


Rue Ronsard, Paris 18e, ce matin.

Et puis : j'ai essayé la clarinette basse - cet instrument magnifique avec un corp de clarinette (en plus grand), un bocal en col de cygne pour monter le bec et, à l'autre bout, un pavillon recourbé vers le haut, ces deux appendices lui donnant un petit air de saxophone ténor. Elle descend nettement plus bas dans les graves, ceci dit, même si elle monte à peu près aussi haut ; la sensation des notes les plus graves est tout à fait impressionnante. C'est ballot : vu le prix de ces joujoux, il va falloir que je gagne au loto.

Tout près de là, le joli jardin au pied de l'infâme Sacré-Cœur s'appelle square Louise Michel. Bien fait pour le Sacré Machin.

Le Plume vous salue bien.